Une question ne reste pas sans réponse !
Qu’elle soit technique, liée à une volonté de reconversion ou tout simplement au souhait d’en savoir plus avant de se lancer dans l’aventure de la tapisserie de sièges, une question ne doit (dans la mesure du possible) jamais rester sans réponse.
Avec l’équipe de Mon Bô Fauteuil nous nous efforçons d’apporter une réponse précise à celles qui nous parviennent.
Le mois dernier j’ai partagé un article de blog , ainsi qu’une vidéo sur la chaîne YouTube de Mon Bô Fauteuil portant sur une partie des questions que tu te poses.
Et dans la mesure où les réponses à ces questions apporteront sans doute des réponses à TES questions, voici la suite des réponses à toutes les questions que tu te poses !
▪ Le fauteuil bridge, avec ou sans dossier à garnir…?
Il me semble primordial de commencer par un fauteuil bridge lorsqu’on se lance dans l’apprentissage de la tapisserie de sièges. Néanmoins, que celui-ci soit doté d’un dossier à garnir ou pas importe peu selon moi. Pour plusieurs raisons.
D’une part, le programme liberté Fauteuil Bridge que j’ai créé, est conçu de façon à ce que tu puisses rénover un fauteuil bridge qu’il soit ou non doté d’un dossier à garnir.
D’autre part, parce qu’ en plus d’une connaissance des techniques de base, la tapisserie de siège nécessite que tu fasses appel à ton cerveau et ton bon sens pour adapter ces techniques aux problématiques que tu rencontreras.
La question n’est donc plus tant de savoir quel fauteuil est adapté à tes connaissances, mais quelles connaissances tu vas pouvoir utiliser (ou quelles infos tu vas devoir trouver) pour réaliser ton fauteuil.
Il n’existe pas une façon spécifique de faire de la tapisserie de sièges. Il s’agit plutôt de transformer ses connaissances et de les adapter à une situation donnée.
▪ Transmettre son savoir en tapisserie de sièges grâce à la vidéo ?
On me demande souvent sous quelle forme se déroulent les ateliers de Mon Bô Fauteuil.
J’ai fait le choix de transmettre mon savoir en tapisserie de sièges grâce à la vidéo.
Cette technique constitue pour moi une excellente façon de transmettre les connaissances pour diverses raisons :
Partage du déroulement d’une opération de rénovation du début à la fin.
Séquençage et détail de chaque étape précisément.
Explication du placement du corps au fur et à mesure de la progression.
Possibilité de voir et revoir à l’infini une séquence si besoin.
Il n’est selon moi pas nécessaire d’être présent à côté de l’artisan pour comprendre. Ce n’est pas la manière de transmettre qui importe, mais l’envie de le faire.
Tu apprendras moins planté à côté d’un artisan qui ne t’expliquera, ni ne te montrera rien, qu’en visionnant une vidéo détaillée qui te permettra d’apprendre en imitant.
▪ Apprendre à rénover les fauteuils dans l’ordre qui me convient grâce aux programmes liberté ?
Il existe 6 programmes libertés portant chacun sur un type de fauteuil différent: bridge, voltaire, cocktail, crapaud, Louis XIII, Cabriolet.
Il n’y a pas d’ordre pour se lancer et commencer à apprendre à rénover des fauteuils.
On peut commencer par ce que l’on veut, même si idéalement je préconise de démarrer par un fauteuil bridge, et de ne pas démarrer par un fauteuil crapaud. Le fauteuil crapaud est le plus difficile des fauteuils, alors mieux vaut ne pas commencer par lui au risque de te décourager.
Ces 6 programmes sont rassemblés dans le pack complet FauteuilS d'Antan grâce auquel il est possible d’évoluer à son rythme et selon l’ordre que tu jugeras bon pour toi.
▪ Parlons business :
➡ Le positionnement des tarifs
Certains tapissiers déjà à leur compte me consultent pour savoir comment se positionner en termes de tarifications. Je pense que la réponse est différente d’un tapissier à l’autre.
Il appartient à chacun de fixer le chiffre d'affaires qu’il veut/doit atteindre, sur la base de ce qu’il juge nécessaire de gagner.
J’explique cela dans la vidéo suivante: COMMENT CHOISIR SES PRIX ?.
J’enseigne les méthodes pour la résolution de ces problématiques au sein de l'école Torii. Je peux également à travers un coaching personnalisé accompagner les personnes qui le souhaitent à se positionner selon leurs propres besoins.
Dans tous les cas de figure, il est grand temps que les tapissiers se rémunèrent à leur juste valeur.
➡ Être à son compte et avoir besoin d’une formation complémentaire
Certains tapissiers déjà à leur compte ont parfois besoin d’accompagnements complémentaires : remise à niveau ou accompagnement lié au développement entrepreneurial de leur activité. Dans ces cas-là un accompagnement sous forme de coaching est la solution la plus appropriée.
➡ Organiser son temps de travail et recourir à une aide extérieure
On m’interroge souvent sur la façon dont j’organise mon temps entre les différents pôles de mon activité : formateur, artisan, chef d’entreprise.
Au début, je faisais tout moi-même, car il est important de connaître tous les rouages de son entreprise. C’est primordial pour connaître les actions à développer et celles sur lesquelles se concentrer afin de permettre à l’entreprise de croître.
Se former est également incontournable, car c’est être indépendant.
Je n’ai pas de modèle de gestion du temps. J’ai appris à m’écouter. En fonction de mon état d’esprit je serai plus efficace et rapide sur un type de tâche que sur un autre. J’adapte donc mes journées en fonction.
C’est aussi pour cela que j’ai développé un modèle économique qui me laisse libre de m’organiser comme cela me convient. Ce qui ne conviendra pas forcément à quelqu’un d’autre.
Un jour cependant, j’ai constaté que je ne parvenais plus à gérer seule toute mon activité.
Petit à petit je me suis entourée de personnes qui m’accompagnent et auprès de qui j’ai progressivement délégué une partie des tâches que je réalisais avant.
En résumé : commencer seul, apprendre, ne pas griller les étapes, stabiliser son mode de fonctionnement jusqu’à ce qu’il soit viable, puis s’entourer pour progressivement déléguer.
➡ Les plus grandes réussites et les pires moments de mon aventure entrepreneuriale
Aucun entrepreneur n’y a échappé, les moments terribles et les victoires petites et grandes qui font le sel de l’entreprenariat !
Ces moments de découragement qui surviennent lorsqu’on se laisse aller à la comparaison. Ceux qui conduisent à une baisse d’énergie telle qu’on n’a plus envie de poursuivre son aventure entrepreneuriale, qu’on doute, de soi, de son projet, de tout… Ceux là ont été les pires moments me concernant.
A contrario, la plus belle de mes réussites a été de parvenir à me détacher de ce que pense les autres pour me concentrer sur l’accompagnement de mes élèves et la croissance de mon entreprise.
La comparaison aux autres est une bonne chose si elle vous porte et vous inspire. Mais pour cela il faut d’abord apprendre à se faire confiance !
📌 Je vous en dis encore plus à tous ces sujets dans la vidéo :
N’hésite pas à partager et à laisser en commentaires tes questions et impressions.
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